Saviez-vous que le muscle le plus puissant de votre corps est souvent le plus négligé, même chez les sportifs aguerris ? 🤔 Que vous cherchiez à améliorer votre sprint sur un court de tennis 🎾 ou à gagner en explosivité 🚀, la réponse se trouve dans la chaîne postérieure. Le hip thrust, popularisé par le spécialiste Bret Contreras, s’est imposé comme l’exercice de référence pour cibler et développer une force phénoménale au niveau des fessiers. Oubliez les idées reçues : ce mouvement n’est pas qu’une question d’esthétique. C’est un véritable atout pour la performance, la prévention des blessures et l’amélioration de la posture. Prêt à découvrir comment maîtriser ce mouvement pour des résultats optimaux ? 👇
Pourquoi le Hip Thrust est l’exercice 👑 pour vos fessiers
Le hip thrust est un exercice d’extension de hanche qui cible de manière quasi chirurgicale 🎯 le grand fessier. Contrairement à d’autres mouvements polyarticulaires, il permet une activation maximale de ce groupe musculaire tout en minimisant le stress sur la colonne vertébrale et les genoux. C’est la raison pour laquelle il est devenu un incontournable des programmes de renforcement musculaire.
Les bénéfices vont bien au-delà d’un simple gain de volume. Pour un joueur de tennis, des fessiers puissants se traduisent par des démarrages plus rapides, des changements de direction plus vifs et une plus grande puissance de frappe. Pour tout athlète, c’est un gage de stabilité et de prévention des douleurs lombaires.
- ✅ Hypertrophie ciblée : Il permet de charger lourdement les fessiers pour un développement musculaire optimal.
- ⚡ Puissance fonctionnelle : La force développée se transfère directement à des mouvements sportifs comme le saut, le sprint ou le soulevé.
- 🛡️ Prévention des blessures : Des fessiers forts stabilisent le bassin et protègent le bas du dos ainsi que les genoux des compensations dangereuses.
- 🚶♂️ Correction posturale : Il aide à contrer les effets néfastes de la position assise prolongée en “réveillant” des muscles souvent endormis.
La technique parfaite du Hip Thrust, étape par étape
La maîtrise technique est la condition sine qua non pour tirer tous les bénéfices du hip thrust et éviter les blessures. La charge est secondaire à la qualité de l’exécution. Chaque répétition doit être contrôlée et intentionnelle.

Préparation : Le placement est la clé 🔑
Une bonne installation est la base de tout. Prenez le temps de bien vous positionner avant même de penser à soulever la charge. L’idéal est d’utiliser un banc de musculation stable, comme ceux de la gamme Domyos chez Decathlon.
- Positionnez votre dos : Le haut de votre dos, juste sous les omoplates, doit être en appui sur le bord du banc.
- Placez vos pieds : Écartez-les à la largeur des hanches, bien à plat sur le sol. L’objectif est d’avoir les genoux pliés à 90 degrés lorsque vos hanches sont en extension complète.
- Installez la barre : Placez la barre au niveau du pli de vos hanches. Utilisez une protection en mousse (un manchon de barre ou une serviette épaisse) pour le confort. Les marques comme SquatWolf ou MyProtein en proposent d’excellents.
Exécution : Le mouvement qui fait la différence 💪
Le mouvement doit être initié par les fessiers, et non par le bas du dos ou les jambes. La concentration est primordiale pour sentir le bon muscle travailler.
- La montée : Inspirez en position basse, contractez vos abdominaux, puis poussez fermement dans vos talons pour soulever les hanches vers le plafond. Expirez pendant la poussée et serrez puissamment les fessiers en haut du mouvement.
- La position haute : Votre corps doit former une ligne droite des épaules aux genoux. Marquez une pause d’une à deux secondes en contractant volontairement les fessiers.
- La descente : Redescendez de manière contrôlée, sans laisser la barre s’écraser au sol. La phase de descente (excentrique) est tout aussi importante pour le développement musculaire.
❌ Une erreur courante est de trop cambrer le dos. Gardez le menton légèrement rentré et le regard vers l’avant pour maintenir un alignement neutre de la colonne vertébrale.
Hip Thrust vs Squat : Le duel des titans ⚔️ pour les fessiers
Le squat est un exercice fantastique, mais lorsqu’il s’agit de cibler spécifiquement les fessiers, le hip thrust prend l’avantage. En effet, l’importance de la technique pour le back squat
est cruciale, car il sollicite fortement les quadriceps et impose une charge axiale importante sur la colonne. Le hip thrust, lui, isole bien mieux le travail des fessiers.
Voici un comparatif pour y voir plus clair :
Caractéristique | Hip Thrust | Squat |
---|---|---|
Muscle principal ciblé | Grand fessier 🍑 | Quadriceps et fessiers |
Stress sur le dos et les genoux | Faible à modéré 👍 | Élevé 👎 |
Potentiel de charge | Très élevé (souvent plus lourd que le squat) | Élevé |
Activation du grand fessier | Maximale ⭐ | Élevée, mais partagée avec les quadriceps |
L’un ne remplace pas l’autre ; ils sont complémentaires. Intégrer les deux dans votre programme est la meilleure stratégie pour un développement harmonieux et complet du bas du corps.
Programmer le Hip Thrust dans votre entraînement 📅
L’intégration du hip thrust doit être réfléchie en fonction de votre niveau et de vos objectifs. Il n’y a pas de programme unique, mais des principes à respecter. Que vous portiez des chaussures Nike ou Adidas, la stabilité au sol est essentielle.
Débutant ou confirmé ? Adaptez la charge et les répétitions 📈
La progression est la clé du succès. Commencez sans charge pour maîtriser le mouvement, puis augmentez progressivement la difficulté.
Objectif | Séries x Répétitions | Temps de repos |
---|---|---|
Force maximale 💪 | 3-5 séries de 3-6 répétitions | 2 à 3 minutes |
Hypertrophie (prise de muscle) 📈 | 3-4 séries de 8-15 répétitions | 60 à 90 secondes |
Endurance musculaire 🏃 | 2-3 séries de 15-25 répétitions | 30 à 60 secondes |
Pour un développement équilibré, associez le hip thrust à d’autres exercices comme les fentes bulgares, le soulevé de terre roumain, les extensions de hanche à la poulie ou des variations comme le Zercher squat. Des marques comme Bodycross ou Reebok proposent des équipements et accessoires parfaits pour compléter votre routine.
Questions fréquentes (FAQ)
Quelle charge utiliser pour commencer le hip thrust ?
La meilleure charge est celle qui vous permet d’effectuer le mouvement avec une technique parfaite tout en sentant une forte contraction des fessiers. Pour les débutants, il est fortement recommandé de commencer au poids de corps pendant plusieurs séances. Une fois le geste maîtrisé, vous pouvez ajouter une charge légère (barre à vide de 10-20 kg) et augmenter progressivement.
J’ai mal au bas du dos en faisant du hip thrust, que faire ?
Une douleur dans le bas du dos est presque toujours le signe d’une mauvaise technique. La cause la plus fréquente est une hyperextension lombaire en haut du mouvement. Pour corriger cela, assurez-vous de :
- Garder vos abdominaux contractés tout au long de l’exercice pour gainer le tronc.
- Arrêter la montée lorsque vos hanches sont alignées avec vos épaules et genoux, sans chercher à aller plus haut.
- Pousser avec vos talons et vous concentrer sur la contraction des fessiers, et non sur la poussée avec le dos.
Le hip thrust est-il un exercice réservé aux femmes ?
Absolument pas ! C’est un mythe tenace. Des fessiers puissants sont un atout de performance majeur pour tous les athlètes, hommes et femmes confondus. Ils sont essentiels pour la course, le saut, les changements de direction et la puissance globale. De plus en plus d’athlètes masculins de haut niveau l’intègrent dans leur préparation physique.
À quelle fréquence dois-je intégrer le hip thrust dans ma routine ?
Les fessiers sont un groupe musculaire qui récupère relativement bien. Pour la plupart des gens, intégrer le hip thrust une à deux fois par semaine est un excellent point de départ. Laissez au moins 48 à 72 heures de récupération entre deux séances ciblant intensivement les fessiers pour permettre une croissance et une réparation musculaire optimales.